Description
Imagine
une main qui frôle ta peau nue, sans la toucher.
Un murmure velouté, si proche quil fait vibrer la chair sous tes vêtements.
Un regard qui reconnaît linconnu, comme si nous nous étions déjà trouvés.
Je suis là, dans lombre douce dun vendredi pluvieux.
43 ans, une voix grave comme le cuir vieilli, des doigts qui devinent avant deffleurer.
Je ne cherche pas une femme.
Je cherche lexception celle qui na pas peur de frémir,
qui sait que le désir est une langue ancienne,
quon parle sans mots,
quon respire entre deux battements de cur.
Toi.
Libre. Solitaire. Magnétique.
Tu portes un feu que nul quotidien na su éteindre.
Tu sens déjà cette douceur électrique qui glisse
jusquà faire frémir ton monde intérieur.
Je toffre un hors-du-temps.
Un refuge de velours noir où rien nexiste que :
le goût de ma lèvre inférieure,
lodeur de ma peau après la pluie,
le souffle dans ton oreille,
la trace de mes mains dessinant des promesses,
la vue de tes yeux clos quand tu te rends.
Pas de chaînes. Pas de lendemain.
Seulement cette parenthèse vivante,
où chaque seconde devient une caresse volée au monde.
Réponds-moi.
Pas avec des mots.
Avec le frisson que tu ressens déjà.
Avec cette chaleur qui monte.
Avec cette envie brutale de savoir
à quoi ressemble léternité dans une seule nuit.
Écris-moi.
Un signe suffit.
Un oui, même murmuré dans le vide.
Et je saurai.
Je tattends là où le temps sarrête.